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1840

Premier classement des monuments historiques en France

Le concept de patrimoine national émerge suite aux destructions survenues pendant la Révolution française mais il faut attendre le XIXe siècle pour qu’une administration dédiée soit créée. Prosper Mérimée (1803-1870), nommé inspecteur général des monuments historiques en 1834, parcourt la France pour recenser les édifices dont la restauration est prioritaire. Au total, 934 édifices en péril sont identifiés. Son travail donne lieu, en 1840, au premier classement de monuments historiques en France.
1840
1927

Création d’un second niveau de protection : l'inscription

La loi du 23 juillet 1927 vient compléter le régime du classement en créant un second niveau de protection : l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, devenue en 2005 l'inscription au titre des monuments historiques. Elle s'adresse aux immeubles présentant un intérêt « suffisant pour en rendre désirable la préservation » et ce régime entraîne pour les propriétaires l’obligation de ne procéder à aucuns travaux ni aucune modification de l’édifice sans en aviser l'administration.
1927
1930

Protection des abords de monuments historiques et des sites naturels

La loi du 2 mai 1930 prévoit l’établissement d’une zone de protection autour des monuments historiques classés au sein de laquelle tous les projets de grands travaux sont soumis à autorisation. Ce dispositif est complété par une loi adoptée le 25 février 1943, créant une nouvelle zone de protection entourant les monuments classés et inscrits, appelée « champ de visibilité ».

La loi de 1930 étend également la procédure de classement aux monuments naturels et aux sites présentant un caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque (par exemple, une forêt, un champ de bataille, un cours d’eau, etc.).
1930
2005

Première loi sur l’accessibilité

La loi du 11 février 2005 introduit pour la première fois quatre familles de handicap : moteur, sensoriel, cognitif et psychique. Elle prévoit une réglementation particulière pour les établissements dits recevant du public (ERP) afin de garantir un accès pour tous. Dans un monument historique, une personne en situation de handicap doit pouvoir se mouvoir, se repérer, communiquer et utiliser les équipements avec la plus grande autonomie possible. Pour des motifs liés à la conservation du patrimoine, des dérogations existent toutefois pour les ERP situés dans un bâtiment historique.
2005
2008

Création d'une fondation privée dédiée aux monuments historiques

Constatant une stagnation des subventions publiques alors que le nombre de monuments croît, la Demeure Historique, association créée en 1924 et reconnue d’utilité publique en 1967, décide de créer un outil national de collecte de mécénat pour venir en aide aux besoins croissants des monuments publics et privés : une fondation privée dénommée « Fondation pour les Monuments Historiques ». La fondation est créée en 2008 et placée sous l’égide de la Fondation de France.
2008
2009

La Fondation attribue ses premiers prix et bourses d'études

Dès 2009, grâce à la générosité de particuliers et d’entreprises, la Fondation lance des appels à candidatures pour soutenir le lancement de travaux de restauration et de mise en accessibilité au sein de monuments et jardins historiques. Dès sa création, la Fondation favorise la formation et les savoir-faire anciens en attribuant des bourses d’études à de jeunes artisans ou chercheurs dans le domaine du patrimoine.
2009
2018

Obtention du statut de fondation reconnue d’utilité publique et abritante

En 2018, année durant laquelle la Fondation a fêté son dixième anniversaire, le Conseil d’État prend un décret lui conférant le statut de fondation reconnue d’utilité publique avec une capacité abritante. Elle se détache alors de la Fondation de France et devient pleinement autonome et opérationnelle. Cette décision vient entériner la pertinence de ses actions et conforter le rôle croissant qu’elle joue en tant que fervent défenseur du patrimoine classé et inscrit français.

Grâce à sa capacité abritante, la Fondation Mérimée peut développer de nouvelles missions relatives à la gestion des monuments historiques, lui permettant notamment d’accueillir et de gérer des monuments sous forme de fondations abritées.
2018
2021

La fondation change de nom en référence à Prosper Mérimée

En janvier 2021, la Fondation a annoncé son changement de nom et dévoilé une nouvelle identité visuelle. Emblématique à la cause qu’elle défend, le nom de Mérimée a été choisi en référence à l’homme de lettres et de culture Prosper Mérimée (1803-1870) qui, en son temps, s’est mobilisé pour sensibiliser les politiques et les citoyens à la nécessité de protéger nos lieux d’histoire.
2021
2023

La Fondation Mérimée fête ses 15 ans

La Fondation Mérimée œuvre depuis quinze ans pour la sauvegarde et la pérennité des monuments classés et inscrits, de leurs contenus ainsi que de leurs abords.

Depuis sa création en 2008, la Fondation a accompagné plus de 300 projets de restauration et de mise en accessibilité au sein de monuments et jardins historiques et a attribué plus de 100 bourses d’études. Elle gère à ce jour quatre fondations abritées, dont deux monuments historiques dans le Lubéron.
2023
1840

Premier classement des monuments historiques en France

Le concept de patrimoine national émerge suite aux destructions survenues pendant la Révolution française mais il faut attendre le XIXe siècle pour qu’une administration dédiée soit créée. Prosper Mérimée (1803-1870), nommé inspecteur général des monuments historiques en 1834, parcourt la France pour recenser les édifices dont la restauration est prioritaire. Au total, 934 édifices en péril sont identifiés. Son travail donne lieu, en 1840, au premier classement de monuments historiques en France.
1840
1927

Création d’un second niveau de protection des monuments historiques

La loi du 23 juillet 1927 vient compléter le régime du classement en créant un second niveau de protection : l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, devenue en 2005 l'inscription au titre des monuments historiques. Elle s'adresse aux immeubles présentant un intérêt « suffisant pour en rendre désirable la préservation » et ce régime entraîne pour les propriétaires l’obligation de ne procéder à aucuns travaux ni aucune modification de l’édifice sans en aviser l'administration.
1927
1930

Protection des abords de monuments historiques et des sites naturels

La loi du 2 mai 1930 prévoit l’établissement d’une zone de protection autour des monuments historiques classés au sein de laquelle tous les projets de grands travaux sont soumis à autorisation. Ce dispositif est complété par une loi adoptée le 25 février 1943, créant une nouvelle zone de protection entourant les monuments classés et inscrits, appelée « champ de visibilité ».

La loi de 1930 étend également la procédure de classement aux monuments naturels et aux sites présentant un caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque (par exemple, une forêt, un champ de bataille, un cours d’eau, etc.).
1930
2005

Première loi sur l’accessibilité

La loi du 11 février 2005 introduit pour la première fois quatre familles de handicap : moteur, sensoriel, cognitif et psychique. Elle prévoit une réglementation particulière pour les établissements dits recevant du public (ERP) afin de garantir un accès pour tous. Dans un monument historique, une personne en situation de handicap doit pouvoir se mouvoir, se repérer, communiquer et utiliser les équipements avec la plus grande autonomie possible. Pour des motifs liés à la conservation du patrimoine, des dérogations existent toutefois pour les ERP situés dans un bâtiment classé ou inscrit.
2005
2008

Création d'une fondation privée dédiée aux monuments historiques

Un classement ou une inscription au titre des monuments historiques est une formidable protection contre la destruction mais n’est pas une garantie de survie dès lors que leur entretien et leur restauration est à la charge de leurs propriétaires. Constatant une baisse progressive des subventions publiques, la Demeure Historique, association créée en 1924 et reconnue d’utilité publique en 1967, décide de créer une fondation privée dans le but qu’elle devienne un outil national de collecte en faveur du patrimoine protégé, classé et inscrit.

La fondation est créée en 2008 et placée sous l’égide de la Fondation de France. Elle porte, à sa création, le nom de Fondation pour les Monuments Historiques et est présidée par Joseph Henriot.
2008
2009

La Fondation attribue ses premiers prix

Dès 2009, grâce à la générosité de donateurs et d’entreprises, la Fondation lance des appels à candidatures pour encourager des projets de restauration au sein des monuments et jardins historiques, publics et privés, mais aussi pour soutenir des travaux de mise en accessibilité aux personnes en situation de handicap, axe pour lequel il n’existe encore aujourd’hui aucune aide publique.
2009
2018

Obtention du statut de fondation reconnue d’utilité publique et abritante

En 2018, année durant laquelle la Fondation a fêté son dixième anniversaire, le Conseil d’État prend un décret lui conférant le statut de fondation reconnue d’utilité publique avec une capacité abritante. Elle se détache alors de la Fondation de France et devient pleinement autonome et opérationnelle. Cette décision vient entériner la pertinence de ses actions ainsi que conforter le rôle croissant qu’elle joue en tant que fervent défenseur du patrimoine classé et inscrit français.

Grâce à sa capacité abritante, la Fondation Mérimée peut développer de nouvelles missions relatives à la gestion des monuments historiques, lui permettant notamment d’accueillir et de gérer des monuments sous forme de fondations abritées.
2018
2021

La fondation change de nom en référence à Prosper Mérimée

En janvier 2021, la Fondation a annoncé son changement de nom et dévoilé une nouvelle identité visuelle. Emblématique à la cause qu’elle défend, le nom de Mérimée a été choisi en référence à l’homme de lettres et de culture Prosper Mérimée (1803-1870) qui, en son temps, s’est mobilisé pour sensibiliser les politiques et les citoyens à la nécessité de protéger nos lieux d’histoire.
2021
2022

Une année historique

L’année 2022 marque un nouveau tournant dans l’histoire de la Fondation Mérimée qui, pour la première fois, a redistribué plus de 500 000 euros à des monuments historiques, à travers son programme de prix.

Depuis sa création en 2008, elle a collecté plus de 3 millions d’euros et aidé plus de 300 projets.
2022
2023

La Fondation Mérimée fête 15 années d'engagement

La Fondation Mérimée œuvre depuis quinze ans pour la sauvegarde et la pérennité des monuments classés et inscrits, de leurs contenus ainsi que de leurs abords.

Depuis sa création en 2008, la Fondation a accompagné plus de 300 projets de restauration et de mise en accessibilité au sein de monuments et jardins historiques et a attribué plus de 100 bourses d’études. Elle gère à ce jour quatre fondations abritées, dont deux monuments historiques dans le Lubéron.
2023

Créée à l’initiative de la Demeure Historique Reconnue d’utilité publique et abritante en 2018

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